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Début de campagne tendu pour les dentistes et leurs alliés

Le climat est tendu du côté des dentistes, des partis de droite et des organisations patronales. Ils ont démarré mardi leur campagne contre l’initiative «Pour une assurance obligatoire des soins dentaires», lancée par la gauche et soumise en votation le 4 mars. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la fébrilité était palpable lors de leur conférence de presse. Vous pouvez trouver plus de l'instru KAVO compatible et la tubine dentaire NSK sur notre site.




Avec des arguments avant tout fiscaux et économiques, leur discours est tranché et vif. Face aux 70 000 francs annoncés par les initiants, les opposants refusent catégoriquement de chiffrer leur budget de campagne. «Nous ne donnerons aucun chiffre, compte tenu de l’importance de cette votation. Nous mettrons des moyens importants et tous les capitaux seront vaudois», explique Patrick Eperon, coordinateur de la campagne et responsable médias du Centre Patronal. Connaissez-vous le développement du micro moteur ?


Les montants seront de toute façon importants. Un exemple rien que chez les dentistes: chacun des 343 membres de la Société vaudoise des médecins-dentistes (SVMD) versera 600 francs. Un calcul rapide aboutit à un total proche des 200 000. «Nous avons décidéé de provisionner certains moyens et cette décision a été validée par 95% de notre assemblée», souligne Bertrand Dubrez, le président de la SVMD.


Le souci, c’est qu’au sein même de la SVMD, certains sont partisans de l’assurance. Ils seraient muselés, selon le comité d’initiative. «C’est faux, répond Bertrand Dubrez. Nous leur avons simplement demandé de ne pas s’exprimer au nom de l’association.» Dentistes, politiciens de droite et patrons dénoncent donc une assurance dentaire «arrosoir», dont ils disent que la facture ne cessera d’augmenter et que les impôts serviront à l’éponger. Ils pointent aussi du doigt ce qu’ils appellent une «ponction», c’est-à-dire la cotisation sociale de 1% (payée à parité entre les employés et les employeurs) pour financer cette assurance.


Les opposants avaient à peine lancé leur campagne mercredi que les partisans de l’assurance les accusaient déjà de les censurer sur les réseaux sociaux. Et dénonçaient le Centre Patronal, qui a réservé la page Internet soins-dentaires-oui.ch. «La réserver, c’est une technique normale, à droite comme à gauche, lorsqu’on prépare une campagne avant de définir les mots précis d’un argumentaire», rétorque Nicolas Tripet, responsable de la communication numérique du Centre Patronal. Parmi les mots utilisés, justement, ceux d’«extrême gauche» sont revenus souvent mercredi dans la bouche des opposants pour qualifier l’initiative.




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