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Soins dentaires : bientôt la fin de la société Incisiv ?

La société Incisiv, qui propose des soins dentaires à domicile et en maison de retraite, est menacée de disparition, s'alarme mercredi sa fondatrice, mettant en cause des "blocages" et "intimidations" de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD), qui dément ces assertions. Incisiv permet, grâce à ses 18 salariés, son matériel miniaturisé et ses camionnettes, aux dentistes volontaires d'aller au chevet de personnes dépendantes, chez elles ou dans leur établissement d'accueil. Quand vous souhaitez savoir beaucoup, vous pouvez chercher plus d'articulateur dentaire sur www.athenadental.fr




Les 18 salariés de la société se déplacent à domicile, dans les maisons de retraites et dans 400 EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) qui font régulièrement appel à leurs services. L'entreprise s'occupe de la prise en charge des rendez-vous et le professionnel de santé se rend directement sur place. Un service menacé par l'Ordre National des Chirurgiens-Dentistes qui estime que les praticiens exercent sans autorisation en dehors de leur cabinet.


Selon Mme Gepner, "trois" des huit professionnels collaborant régulièrement avec la société ont été convoqués par leur ordre départemental et ont été l'objet d'"intimidations". Une centaine d'autres interviennent ponctuellement en fonction de déplacements du réseau dans les ehpad (établissement pour personnes âgées dépendantes) "proches de leur cabinet".


Dans une pétition lancée sur Change, adressée à l'Ordre National des Chirurgiens-Dentistes et au Ministère des Solidarités et de la Santé, la société Incisiv s'indigne : "Nous faisons face à un problème de taille : l'Ordre National des Chirurgiens-Dentistes s'oppose à cette innovation et menace les praticiens qui travaillent au service des personnes dépendantes de sanctions ordinales, voire de radiation !


La société Incisiv, qui est venue en aide à plus de 8 000 patients en quatre ans, a récolté pour le moment 432 soutiens. La fondatrice de la société, Agnès Gepner, a demandé un rendez-vous avec la ministre de la santé et attend une réponse. "Il faudrait que l'on puisse se constituer en centre de santé mobile". L'Ordre "ne peut pas intervenir" face à "une société commerciale" en vertu du "droit de la concurrence", a-t-il souligné, rappelant le soutien de l'Ordre aux "initiatives" de praticiens favorisant "l'offre de soins à destination des personnes dépendantes".





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