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Quand le mercure plombe les dents

La France est le pays qui pose le plus de plombages. Le mercure est depuis tombé en disgrâce. Car ce métal lourd non radioactif est l’une des matières les plus toxiques qui soit. Depuis 1998, les thermomètres au mercure sont d'ailleurs interdits à la vente. Mais ce métal n'a pas disparu pour autant de notre quotidien : on le trouve encore dans les amalgames dentaires, plus connus sous le nom de plombages. Vous pouvez vérifier plus de micro moteur portable sur matériel dentaire.



Entre 17 et 18 tonnes ! telle est la formidable quantité de mercure qui continue chaque année d'être déversée dans les dents creuses des Français, sous forme d'amalgame dit à tort "plombage" , pour en obturer les caries. Il s'agit d'un peu glorieux record européen car le mercure, chacun le sait depuis longtemps, est un dangereux poison - notamment un redoutable neurotoxique -, dont on essaie un peu partout de débarrasser la dentisterie.


Le gouvernement américain s'est prononcé pour la "suppression progressive des amalgames", de même que le Conseil de l'Europe. Et, dans tous les pays développés, le mercure dentaire est en déclin. Pourtant, début novembre à Nairobi (Kenya) où 125 pays s'étaient réunis pour préparer une future convention mondiale limitant le plus possible toutes les utilisations du mercure.


L’embryon, puis le fœtus et l’enfant sont particulièrement vulnérables aux effets du mercure. Et des études font désormais le lien avec les maladies neurologiques comme Alzheimer, la sclérose en plaques et l’autisme. Alors que la plupart des pays européens ont adopté des mesures pour limiter son utilisation, la France tarde à réagir : c’est le pays qui pose le plus de plombages alors que ceux-ci contiennent 50 % de mercure associé à de l’argent ou de l’étain.


Et aussi que la pose d'amalgame en début de grossesse multiplie par quatre le risque de bec de lièvre. Bref, il faudrait vraiment s'en débarrasser et remplacer les vieux "plombages" par l'un des deux matériaux qui ont fait leurs preuves, avec une longévité égale ou supérieure : les composites polymères et le ciment verre ionomère - ce dernier ayant en outre l'avantage d'être moins coûteux que l'amalgame.



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